News:
Iurii Surkov, Vladimir Chaika and Andrei Logvin in Paris
January 12, 2005
Surkov, Chaika and Logvin just took off on horseback from Moscow to be on time for their exhibition
at the Galerie Anatome, from January 21 till April 16, 2005,
as you can see in the invitation card at left.
The gallery sent me the following press text: Tri Bogateiria les trois héros pieux/preux chevaliers C'est de Moscou, mégalopole de 20 millions d'habitants, que vient cette première exposition de la Galerie Anatome pour 2005. Impossible de présenter ce trio sans parler de Mockba. La ville est déconcertante, sous la neige six mois par an, avec ses 160 stations de métro, dignes des plus grands palais du Tsar, toutes de marbre, de lustres, vitraux et autres mosaïques, qui accueillent timidement la publicité. Aujourd'hui on peut voir la dernière paire de baskets à la mode qui trône face au mausolée de Lénine, dans les vitrines du Goum, le grand magasin centenaire situé sur la Place Rouge. Si Vladimir Chaïka a commencé à produire avant l'ouverture du bloc soviétique (il a débuté comme indépendant en 1982 après neuf ans de formation), Andrey Logvin et Yuri Surkov sont des "enfants de la Perestroïka". Tous les deux ont été diplômés de la prestigieuse Moscou 1905 Art School dans les années 90 et travaillent en tant qu'indépendants. Andrey Logvin, un temps DA au sein du studio IMA Press a fondé son propre studio LogvinDesign en 1997. Depuis 1998, il enseigne à la High Academy of Graphie Design fondée par Sergueï Serov. Ces trois graphistes, membre de l'AGI (Alliance Graphique Internationale), ont déjà vu leurs images primées dans la plupart des festivals internationaux, et sont régulièrement appelés à faire partie de grands jury. Ils représentent le cœur de cette génération de graphistes qui tente de préserver une écriture personnelle. Mais être graphiste à Moscou aujourd'hui, c'est manquer de commande et de budget. Les théâtres ne communiquent pas réellement (le "Dom" est une exception) et les rares entreprises qui ont intégré le besoin de la communication visuelle préfèrent faire appel aux agences internationales. Produites plus par nécessité, qu'en réaction contre cette situation, les images de ce trio méritaient d'être rassemblées en une seule exposition pour tenter d'approcher un graphisme moscovite qui renaît de ses cendres. |